J’ai le plaisir de vous annoncer ma prochaine exposition parisienne !
Du 5 au 15 juin 2025, retrouvez-moi au Pavé d’Orsay, 48 rue de Lille, 75007 Paris pour une exposition haute en couleurs consacrée à la Colombie. Plus de 30 nouvelles toiles viendront célébrer l’énergie, la diversité et la richesse de ce pays qui m’inspire profondément.
Je vous invite chaleureusement au vernissage qui aura lieu le jeudi 5 juin à partir de 18h30. Ce sera l’occasion de partager un moment convivial autour de mes œuvres et d’échanger sur cette série inédite.
EXPOSITION « Pulsations » Pavé d’Orsay – 48 rue de Lille, 75007 Paris Du 5 au 15 juin 2025 Vernissage : Jeudi 5 juin à partir de 18h30
À travers cette exposition, je poursuis mon exploration du mouvement, de la mémoire et de la trace. Les compositions, marquées par une palette éclatante et des formes organiques, traduisent mon attachement à la Colombie et aux histoires qu’elle porte en elle.
Je serais ravie de vous retrouver à cette occasion et de vous faire découvrir ces nouvelles œuvres
Lorsque je suis partie en Colombie, ce fut bien plus qu’un simple voyage. Ce pays, avec sa palette infinie de couleurs, ses paysages contrastés, et son énergie brute, s’est inscrit dans ma mémoire comme un carnet de croquis intérieur. De retour, je me suis retrouvée avec 1 700 photos, des fragments de vie et de lumière que je garde précieusement. Elles sont rangées avec un soin méticuleux, presque maniaque, suivant un système qui s’inspire directement de l’Atlas de Gerhard Richter.
L’Atlas de Gerhard Richter : Une inspiration pour la mémoire
Pour ceux qui ne le connaissent pas, l’Atlas de Richter est une immense archive visuelle. C’est une collection de photos, croquis, et images diverses que l’artiste considère comme une banque de données personnelles, un outil de travail. Chaque photo, bien qu’apparemment anodine, devient une source d’inspiration pour ses œuvres. Ce projet, qui s’étale sur des décennies, révèle à la fois la rigueur et la sensibilité d’un artiste face à la mémoire visuelle.
De la même façon, mes 1 700 photos prises en Colombie sont rangées, classées, archivées. Elles ne sont pas juste des souvenirs, mais des fragments à transformer. Comme Richter, j’utilise ces images pour m’en détacher, les oublier partiellement, et revenir ensuite à ma toile. Car l’art ne réside pas dans la copie fidèle, mais dans la transformation par la mémoire.
Une mémoire subjective, une vision recomposée
C’est dans ce travail de métamorphose que réside toute la magie. Après avoir soigneusement sélectionné certaines images, je les laisse s’imprégner dans ma mémoire. Puis je les transforme, délibérément.
Je mélange les souvenirs, les couleurs vives que j’ai croisées — le rouge des fleurs, l’orange omniprésent, le bleu profond de la mer et le vert intense de la sierra Nevada. Tout cela se recompose sur mes toiles, mais jamais de façon réaliste. J’explore la limite entre figuration et abstraction, une zone trouble où le spectateur peut projeter sa propre émotion.
La photo ci-jointe est un bon exemple. Une vue presque parfaite : une piscine reflétant les ombres des palmiers, le bleu de l’eau qui fusionne avec celui de la mer en arrière-plan, et cette lumière dorée de fin de journée. Pourtant, lorsque je travaille sur ce genre d’image en peinture, tout change. La ligne nette entre les éléments disparaît, l’eau devient mouvement, les couleurs vibrent différemment. Peut-être que le palmier sera remplacé par des fils électriques, peut-être que le bleu deviendra rouge.
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Tout cela parce que la mémoire n’est jamais linéaire, elle est émotive, fluctuante.
L’importance des couleurs vives : Résilience et vie
En Colombie, j’ai été frappée par la présence des couleurs. Elles semblent exprimer quelque chose de plus profond : une résilience collective, une capacité à célébrer la vie malgré les difficultés. Là où d’autres verraient de la violence ou des contrastes insurmontables, j’ai vu un peuple qui peint ses maisons, ses murs, ses rues. La couleur comme acte de résistance, comme joie affirmée.
C’est ce que je veux retranscrire dans mes œuvres : des toiles vibrantes, où la couleur n’est pas là pour décorer, mais pour raconter une histoire. Le rouge qui symbolise le sang mais aussi la vie. Le jaune qui évoque à la fois la lumière et les routes qui s’étirent sans fin. Le bleu, celui des mers et des cieux, mais toujours en mouvement.
Entre chaos et structure : L’archaïsme des fils électriques
Un autre élément que je garde précieusement dans mon œil d’artiste est le côté graphique des fils électriques. Ils sont partout en Colombie, comme des veines apparentes dans les paysages. Ils créent une structure presque chaotique qui contraste avec la nature environnante. En France, ces détails disparaissent souvent dans un monde trop organisé.
Dans mes toiles, j’aime jouer avec cette opposition : l’archaïsme et la modernité, le désordre et l’ordre. Les fils deviennent des lignes graphiques, des éléments presque abstraits qui guident le regard.
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Transformer l’instant en émotion
Chaque photo prise pendant ce voyage contient un instant figé. Mais la peinture me permet de faire revivre cet instant autrement. Je ne me contente pas de reproduire une scène, je veux y insuffler un mouvement, une énergie propre à la peinture.
Lorsque je regarde la photo de la piscine et du palmier, ce n’est pas la beauté parfaite du lieu qui m’intéresse. C’est la façon dont cet espace peut évoluer sur ma toile. Le réflexe du palmier dans l’eau deviendra peut-être un mirage, une apparition floue qui invite à la rêve. Le bleu limpide de l’eau pourrait être troublé par des strates de rouge et d’ocre.
Ainsi, la photo devient une base, mais jamais une fin. Elle est le point de départ d’une exploration plus intime.
La Colombie comme une série de contrastes
Ce voyage a résonné avec ma propre histoire et celle de mes enfants adoptés en Colombie. C’est un pays de paradoxes, de blessures, mais aussi de fierté. Chaque paysage, chaque rue, chaque regard capturé dans mes photos porte en lui une part de résilience.
Quand je peins, je cherche à retranscrire cette complexité. Je mélange les éléments : les montagnes majestueuses avec des touches de modernité urbaine, les couleurs vives avec des ombres plus sombres. Car c’est cela aussi, la Colombie : une dualité constante, un équilibre fragile mais puissant.
Vers une nouvelle série de toiles
Je ressens une urgence à peindre ces souvenirs transformés. Chaque toile sera comme une pièce de ce puzzle immense que représente la Colombie pour moi. Le spectateur n’aura pas besoin de connaître l’origine de chaque image, mais il y trouvera, je l’espère, une trace universelle : celle du passage du temps, de la mémoire recomposée, et de la vie qui continue.
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Cette photo, comme les 1 700 autres, n’est qu’une étape. Une fois passée par le filtre de ma mémoire et de mon pinceau, elle deviendra autre chose : une œuvre singulière, un écho de mon voyage, et peut-être du vôtre.
EXPOSITION COLLECTIVE « BLEUS D’HIVER » À LA GALERIE MICHAEL LONSDALE : UNE IMMERSION ARTISTIQUE ENTRE ABSTRACTION ET FIGURATION
Je suis ravie de participer à l’exposition collective « Bleus d’hiver », organisée à la Galerie Michael Lonsdale du 5 décembre 2024 au 11 janvier 2025. Cet événement réunit des artistes contemporains autour des couleurs de l’hiver, un thème riche en nuances et en émotions. J’y présenterai trois œuvres issues de ma nouvelle série artistique, inspirée de mon lien intime avec la Colombie. Cette série rend hommage à une terre de contrastes, de couleurs et d’histoires.
Chaque tableau modulaire est composé de petits carrés de 10 cm x 10 cm, qui forment trois compositions principales : une grande œuvre de 18 carrés et deux autres de 9 carrés chacune. Ces fragments, tels des éclats de souvenirs, se combinent pour créer une mosaïque artistique unique, invitant le spectateur à explorer une interaction entre abstraction et figuration. Chaque carré devient une histoire autonome, mais leur assemblage révèle une vision collective et personnelle. Cette approche modulaire traduit ma fascination pour la fragmentation et la recomposition, reflet de ma perception de la mémoire et du temps.
UNE EXPLORATION DU LIEN ENTRE COULEURS, MOTIFS ET IDENTITÉ
Cette série trouve son origine dans la Colombie, un pays qui occupe une place centrale dans mon parcours personnel et artistique. Terre de contrastes, elle allie paysages luxuriants, énergie vibrante des villes, traditions anciennes et modernité. C’est aussi la patrie d’origine de mes enfants, un lien profond qui nourrit ma création. En utilisant des couleurs vives et des motifs graphiques, je cherche à retranscrire l’énergie brute et la richesse culturelle de ce pays, tout en y ajoutant une dimension intime et réflexive.
Les carrés deviennent des fragments de vie, des instants figés qui, réunis, racontent une histoire collective et personnelle. Certains motifs sont inspirés des textiles traditionnels colombiens, tandis que d’autres évoquent la nature luxuriante. Cette approche me permet de naviguer entre souvenir personnel et expression universelle, créant ainsi une connexion émotionnelle avec le spectateur. Chaque œuvre est une exploration où les frontières entre l’intime et le collectif s’effacent.
L’ART COMME DIALOGUE ENTRE ABSTRACTION ET FIGURATION
Ma démarche artistique s’inscrit dans un dialogue entre abstraction et figuration. Les couleurs, les formes et les motifs se superposent pour créer des compositions oscillant entre le concret et l’immatériel. Les petits formats permettent d’explorer cette dualité de manière intime et détaillée. Certains carrés jouent sur des associations de couleurs vives rappelant la Colombie, tandis que d’autres explorent des nuances plus sobres, créant des contrastes saisissants.
Cette dualité résume ma volonté de mêler émotionnel et symbolique, tout en explorant des paysages réels et intérieurs. Mon travail devient un pont entre expérience personnelle et esthétique universelle, capable de toucher chaque spectateur. En jouant sur la transparence et les motifs graphiques, je crée une dynamique visuelle qui invite à une introspection personnelle.
LA GALERIE MICHAEL LONSDALE : UN LIEU D’EXPRESSION ARTISTIQUE
La Galerie Michael Lonsdale est reconnue pour son soutien à la création artistique contemporaine. Située au cœur de Paris, elle offre un cadre idéal pour découvrir des œuvres qui inspirent et captivent. Participer à « Bleus d’hiver » est une opportunité exceptionnelle de partager mon travail avec un public passionné et d’échanger avec d’autres artistes. La thématique de l’hiver, combinée à des réflexions introspectives, résonne particulièrement avec ma démarche artistique.
L’exposition devient un espace de rencontre où les visiteurs peuvent explorer des œuvres qui interrogent le temps, la mémoire et la couleur. Mon travail, inspiré de la Colombie, s’inscrit dans cette dynamique, proposant une lecture universelle tout en restant ancré dans une histoire personnelle.
POURQUOI VISITER L’EXPOSITION « BLEUS D’HIVER » ?
Visiter cette exposition, c’est plonger dans un univers artistique unique où chaque œuvre raconte une histoire. Vous découvrirez des créations originales autour du thème de l’hiver et de ses multiples nuances, ainsi que des artistes contemporains qui explorent des thématiques actuelles et intemporelles.
Pour ma part, je vous invite à explorer mes œuvres, à dialoguer avec elles. Chaque tableau, chaque carré, est une invitation à un voyage entre passé et présent, entre mémoire et réinvention. Ces fragments deviennent des miroirs dans lesquels chacun peut projeter ses propres souvenirs et émotions. C’est une exploration où les frontières entre l’intime et l’universel s’effacent.
L’IMPORTANCE DE LA COULEUR DANS MON TRAVAIL
La couleur est au cœur de ma démarche artistique. Dans cette série, le bleu occupe une place particulière en écho à la thématique de l’exposition. Mais il ne s’agit pas d’un bleu froid et distant. C’est un bleu vibrant, vivant, qui dialogue avec les rouges, les jaunes et les verts pour créer une symphonie de teintes. Ces couleurs traduisent l’énergie de la Colombie et les émotions qui m’habitent.
Le bleu évoque pour moi la profondeur et l’immensité : le ciel infini, les eaux tumultueuses, les ombres des montagnes. Associé à d’autres couleurs, il devient une passerelle entre l’hivernal et le tropical, entre la froideur apparente et la chaleur intérieure. Ces contrastes révèlent la complexité de mes inspirations et de mes souvenirs.
UN FORMAT MODULAIRE POUR UNE EXPÉRIENCE PARTICIPATIVE
Le choix du format modulaire reflète mon désir de créer des œuvres qui s’adaptent et évoluent en fonction de la perception du spectateur. En fragmentant mes compositions en carrés, je laisse au public la liberté de reconstruire mentalement l’ensemble. Chaque carré est une pièce d’un puzzle émotionnel, une entité autonome qui participe au tout. Cette interaction entre fragmentation et unité invite à une expérience immersive et personnelle, où chacun peut projeter ses propres récits et émotion.
Mon atelier est bien plus qu’un simple espace de travail ; c’est un véritable refuge où je me sens pleinement en harmonie. Ici, chaque coin, chaque détail joue un rôle essentiel dans mon processus créatif. La grande verrière qui surplombe l’espace est l’un des éléments les plus précieux de ce lieu. Elle laisse généreusement entrer la lumière naturelle, et au fil des heures de la journée, cette lumière évolue, varie à travers les vitres pour créer des jeux de reflets inspirants.
Ces reflets se confondent parfois avec mes toiles, se fondant avec les formes et les couleurs, créant une sorte de dialogue visuel entre ce que je peins et ce que la nature offre. La lumière devient presque une matière à part entière dans mes œuvres, influençant les nuances et les ambiances que j’essaie de capturer. Il y a une sorte de magie à observer ces jeux d’ombre et de lumière, comme si le lieu participait à mon geste, même de façon inconsciente.
Un Dialogue avec le Monde Extérieur
Dans cet espace, je trouve une source d’inspiration inépuisable. Que ce soit le silence qui s’installe parfois, ou au contraire, le bruissement du monde extérieur que j’aperçois à travers la verrière, tout contribue à nourrir mon imaginaire. J’aime sentir ce lien avec l’extérieur, mais à travers un filtre épuré. Les lignes graphiques des fenêtres, les mouvements des ombres sur le sol, les formes qui apparaissent et disparaissent à mesure que le soleil se déplace… Tout cela dialogue avec mes pinceaux, mes choix de couleurs et mes compositions.
La matière, l’ombre, la transparence… Dans cet atelier, chaque élément compte. Il m’arrive souvent de poser mon pinceau pour observer le jeu des formes et des ombres, presque comme une méditation. Parfois, le bruit lointain d’un passant ou d’un oiseau qui s’envole m’arrête, mais pas dans un sens perturbateur. Ce sont ces moments fugaces qui m’ancrent dans le présent, me rappelant que tout est mouvement, tout est passage. J’essaie de capturer cela dans mes toiles : l’éphémère, l’impermanence, mais aussi la résilience d’une beauté simple et authentique.
La Lumière Comme Matière À Créer
La lumière qui entre par la verrière est presque vivante. Elle change constamment, s’adaptant aux saisons, aux heures, et parfois même aux émotions que je ressens ce jour-là. Le matin, elle est douce et légère, comme un souffle. Elle me permet d’aborder mon travail avec délicatesse, de poser des bases calmes et épurées. Puis, en milieu de journée, elle devient plus vive, plus brute, projetant des lignes fortes sur le sol. C’est souvent à ce moment que mon geste s’accélère, que la couleur s’intensifie sur mes toiles.
En fin de journée, la lumière se tamise à nouveau. Elle se fait plus rêveuse, presque nostalgique, enveloppant l’espace d’une douceur qui me pousse à contempler. C’est souvent dans ces instants que je m’arrête pour réfléchir à l’œuvre en cours. J’observe comment les ombres et les reflets se mêlent aux couleurs que j’ai appliquées plus tôt. Cette interaction entre la lumière réelle et ma peinture m’inspire profondément.
Un Cocon de Liberté
Cet espace est un cocon. Il m’offre la liberté dont j’ai besoin pour m’exprimer pleinement. Ici, je ne ressens aucune pression. Le temps semble s’arrêter. Je peux travailler dans un silence absolu, laisser mes idées se déployer sans contrainte. Ce silence est aussi une matière. Il me permet d’écouter ce que la toile me murmure, ce que les couleurs veulent raconter. Parfois, j’ai l’impression que l’atelier respire avec moi, qu’il comprend mes hésitations, mes impulsions.
Je crois fermement que le lieu où un artiste crée a une influence directe sur son travail. Dans mon cas, cet atelier est presque un partenaire invisible. Il m’offre l’espace nécessaire pour explorer de nouveaux horizons artistiques, pour oser des gestes plus libres, pour accueillir l’imprévu. Je m’y reconnecte à moi-même à chaque coup de pinceau, comme si cet espace était une extension de mon esprit.
Le Processus Créatif : Entre Expérimentation et Réflexion
Ce qui fait la particularité de mon atelier, c’est qu’il m’offre un équilibre entre action et réflexion. Il y a des jours où je peins avec urgence, où l’énergie est brute, presque instinctive. La lumière vive de l’après-midi me pousse souvent à cette expression spontanée. Puis il y a des moments où je laisse reposer la toile. Je prends du recul, je regarde, je laisse la lumière jouer avec les couches de peinture. Ces moments de pause sont aussi importants que les moments d’action.
L’atelier est donc un lieu de transformation. La matière brute, qu’elle soit la toile nue, la couleur à peine mélangée, ou la lumière qui entre, se transforme peu à peu en une œuvre achevée. Mais il y a toujours quelque chose d’inachevé dans ce processus, car chaque toile reste une étape, une exploration.
Un Refuge Inspirant
En fin de compte, mon atelier est un refuge, un espace où la lumière, les ombres, et le temps qui passe deviennent des matières à créer. C’est un lieu où je peux me perdre pour mieux me retrouver. Chaque jour passé ici est une invitation à voir le monde différemment, à ressentir les choses plus intensément, et à traduire ces émotions en couleurs, en formes, en traces.
C’est dans ce cadre unique que je trouve la liberté d’être moi-même, de laisser parler mon imaginaire, et d’explorer sans cesse de nouveaux territoires artistiques. Cet atelier est bien plus qu’un lieu : il est l’âme silencieuse de mon travail, un espace où la lumière danse et où tout devient possible.coup de pinceau.
Cattleya Trianae, fleur nationale de la ColombieIle de Baru
Mon travail est traversé par cette question fondamentale : de quoi me souviens-je vraiment ?
Je m’interroge, à travers les paysages que je croise et ceux qui résonnent en moi, notamment ceux de la Colombie, sur ce que l’on retient et ce qui s’efface, sur la manière dont un souvenir se déforme, se réinvente au fil du temps. Mes peintures ne sont pas une reproduction fidèle de la réalité, mais plutôt des paysages intérieurs, ceux d’une mémoire en reconstruction constante.
L’image finale devient alors un souvenir en apparence complet, mais en vérité, elle est faite de fragments, d’inversions et de glissements subtils, comme si la mémoire elle-même jouait à brouiller les repères.
Ce qui m’importe n’est pas de figer un instant précis, mais de révéler le processus même de la mémoire, qui n’est jamais une addition d’images nettes, mais plutôt une perte continue, un filtre qui ne laisse passer que quelques fragments choisis. Dans mes œuvres, j’essaie de capturer ce qui se met en place pour reconstituer un souvenir, pour combler, remplacer ou réparer ce qui s’est effacé.
Cela se traduit souvent dans mes toiles par des formes géométriques ou des éléments abstraits qui viennent dialoguer avec les paysages, notamment ceux de mes souvenirs Colombiens et des racines du pays d’origine de mes enfants. Ces formes deviennent partie intégrante de mes compositions, représentant à la fois tout ce qui disparaît dans l’oubli et tout ce que l’imaginaire recrée. Les couleurs vives, inspirées par la force et la résilience de la Colombie, viennent sublimer ces fragments, apportant une dimension vibrante à ce processus de réinvention de la mémoire. Voici ma première œuvre, le démarrage d’une série ….
100cm x 150 cm, techniques mixtes
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