« Colombia » explore mon lien profond avec la Colombie, un pays dont l’identité me touche particulièrement à travers l’adoption de mes enfants. Cette recherche s’inscrit dans la continuité de mon exploration artistique, tout en approfondissant des thèmes comme la mémoire, le mouvement et la trace. Cette quête fait également évoluer le positionnement de mon univers pictural avec l’utilisation de couleurs et de formes jusqu’à présent non exploitées sous ce prisme. “Colombia” symbolise la résilience et la complexité du pays.

« Échos du paysage » met en avant une réflexion sur l’empreinte de l’humain dans des paysages naturels, avec une tension constante entre figuration et abstraction. La nature est à la fois magnifiée et perturbée par les interventions humaines.

« Défilement » capture l’essence du mouvement et de la trace, explorant la façon dont les paysages se transforment à travers le passage du temps et l’intervention humaine. À travers des lignes électriques omniprésentes et des perspectives fragmentées, chaque toile semble saisir un instantané d’un voyage en cours, comme si les scènes étaient aperçues au travers d’une fenêtre en mouvement. Les bandes horizontales, les touches de couleurs vives et les variations de lumière créent une sensation éphémère, de passage, où la nature et la modernité s’entrecroisent, laissant des empreintes invisibles sur la toile. L’idée du mouvement est renforcée par la répétition des motifs, comme si chaque œuvre était une image d’une pellicule figée, capturant une séquence de moments en perpétuelle évolution.

« Échos urbains » explore la relation entre le mouvement et la trace dans des environnements contemporains. Ces œuvres soulignent le temps qui passe et la manière dont les instants sont perçus et conservés dans l’esprit.

« Effets d’eau » est une exploration visuelle d’un espace à la fois structuré et fragmenté, où la répétition des motifs crée un effet de profondeur et de mystère. La composition en bandes horizontales superposées, avec des figures humaines minimalistes, évoque une scène de calme suspendu dans un environnement semi-abstrait. La juxtaposition de lignes géométriques et de formes plus organiques crée un dialogue entre l’ordre et le chaos, tandis que les tons verts et bleus évoquent une nature omniprésente, apaisante mais énigmatique.

« Déambulation » visite la thématique du mouvement, de la trace et de la fugacité. Les figures humaines, souvent fragmentées et reflétées, évoluent dans des espaces où la réalité et l’abstraction se confondent.